Un bel espace, sur deux niveaux, est réservé aux expositions temporaires qui explorent les relations entre Courbet, des artistes de son époque et ceux qui l’ont suivi, éclairant ainsi son œuvre sous des angles différents, un espace que nous avons découvert avec une guide. À notre passage, riche de nombreux chefs-d'œuvre, l’exposition L’Age d’or ( elle s’est terminée début octobre ) , multiplie ainsi les points de vue, explorant l'immortalité d'un thème, la récurrence d'un motif et son évolution à travers les âges. À quoi pourrait bien ressembler le paradis ? Rêverie nostalgique pour certains, image d’un présent inaccessible ou idéal d’un futur impossible pour d’autres, le mythe de l’âge d’or a traversé les époques et revêtu bien des visages au fil des siècles.
Ironie de l’histoire : ce récit légendaire décrivant une humanité heureuse vivant en parfaite harmonie avec les dieux au sein d’une nature généreuse et prospère n’a pas toujours fait l’unanimité ici-bas. Absolu chez le maniériste Jacopo Zucchi, perdu pour Alexandre Cabanel, allégorique chez Ingres ou utopique dans l’œuvre de l’anarchiste Paul Signac, le musée Courbet a convoqué les plus grands noms de l’Histoire de l’art ainsi que de simples mortels anonymes à venir témoigner de cette quête ultime de perfection. Synonyme d’abondance, de justice ou de bonheur collectif, le mythe de l’âge d’or dessine pourtant en creux les maux d’une société décadente dans l’attente du déclin inéluctable de la condition humaine.
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J'adore ls tapisseries dans le style épurées et lumineuses !
très éclectique cette exposition il y a des tableaux que j'aime d'autre moins. les Brueghel sont trés beaux. j'espère en voir dans mon voyage de mi avril je monte dans le nord bisousbisous
J'ai regardé avec intérêt tous ces tableaux. Certains m'inspirent, d'autres me laissent perplexe. Enfin, il faut voir et accepter toutes sortes de choses pour s'enrichir, à tout âge. Bises. Ch
bien, il était possible de prendre des photos, ce n'est pas toujours le cas, merci
Kikou Xtian, Je continue à ne pas aimer sans rien retirer, encore une fois, aux talents des peintres. La perfection n'est pas de ce monde. Quant au " déclin inéluctable de la condition humaine " nous sommes en plein dedans ! GBizhous.