Grambois, village pittoresque et accueillant de la vallée d'Aigues, perché à 370 mètres sur un coteau escarpé, domine la vallée de l´Eze.
On en situe l´origine à l´époque des celtes et des romains d´après des vestiges retrouvés puis, après avoir été une forteresse sarrasine entre le VIII° et le X° siècle, le village fut fortifié et, au XIV° siècle, il devint l´une des 12 forteresses de Provence.
En parcourant le village, nous découvrons au hasard de notre balade, la porte des Remparts, le passage des Templiers, des fenêtres géminées, une maison renaissance, la maison dite « des hospitaliers » avec un vestige de porche en « anse de panier à archivolte retournée » , réemploi de médaillon décoré de la croix de Malte, emblème des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem avant de devenir celui des chevaliers de l´ordre de Malte.
De nombreux indices laissent à penser que Grambois se trouvait sur la Via Domitia, voie romaine construite plus de cent ans avant notre ère pour relier l'Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule Narbonnaise
Sur une charmante place, l'église paroissiale Notre-Dame-de-Beauvoir a été bâtie au XI° siècle puis aménagée et agrandie à plusieurs reprises jusqu'au XIV° siècle.
On peut y admirer un beau polyptyque, pièce maîtresse de la décoration de l'église, composé de cinq panneaux de bois peints sur feuilles d'or, avec de la peinture à l'œuf.
Parce que Grambois a su conserver son caractère en se préservant des constructions moderne, le cinéaste Yves Robert fut séduit par ses ruelles en « calade » et sa fontaine centrale typiquement provençale.
Il y tourna plusieurs scènes du célèbre film « La Gloire de mon père » ( premier tome des Souvenirs d'enfance, un roman autobiographique de Marcel Pagnol, paru en 1957 ), la partie de boule et le retour de la fameuse chasse aux bartavelles.
Chaque ruelle, chaque monument parlent de la Provence chère à Frédéric Mistral...
→ C'est encore un village presque sans vie en raison de la Covid que nous avons découvert sous le soleil mais mon amie Martine, la guide du Lubéron, a un autre regard que vous pourrez découvrir ici.
→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format
Que j'aime ces décors enchanteurs profondément typiques de cette Provence chantée par Pagnol, Mistral, Magnan... merci pour cette belle promenade !
bonsoir Christian , ah oui je ne savais pas pour le film ? , quel beau village perché et tes photos superbes me donnent envie d'y aller un jour ! belle semaine a +
Superbes tous ces beaux villages de caractère du Sud méridional... surtout hors saison touristique, là où il fait bon se promener nonchalemment dans ces ruelles désertes ! C'est ce qu'on avait fait avec mon épouse une année, on avait même été sur les collines où se passe la chasse dans le film, et aussi du côté de la source... de Manon des sources... ce sont des superbes endroits pour se balader, mais surtout pas quand il fait trop chaud...bien sûr ! Gilbert
Bonjour Christian,
Je n'ai pas reçu la NL. Merci pour ce dépaysement dans ce village charmant chargé d'histoire.
Bonne soirée. Bises. Huguette
Un joli village!
Moi qui ne sors plus beaucoup, je découvre des décors enchanteurs avec toi.
Pour photographier des pitites bébettes, pas besoin de téléobjectif c'est vrai. Mais un objectif macro dédié est bien appréciable. En l'occurrence, A part pour la première photo prise au Nikon P950, j'ai utilisé un Objectif Fixe Canon MP-E 65mm F/2.8 MACRO à plus de 1000€ chez Camara. Sans compter le boitier et le flash Macro Twin Lite MT-24EX.
Je te souhaite une bonne semaine.
Amicalement, Michel