Pendant plus d'une centaine d'années, les Romains ont essayé de conquérir le Val d'Aoste et Cornelia, la capitale des Saluciens.
On raconte même qu'en 143 avant J.C., 10.000 romains sont morts à l'occasion d'une seule bataille mais après la conquête, la population fut déportée réduite en esclavage et la ville complètement rasée.
Sur ses ruines naquit Augusta Praetoria, l'Aoste romaine avec ses murs d'enceinte, ses arcs de triomphe et ses deux théâtres.
Aujourd'hui, Aoste est la capitale de la plus petite région d'Italie avec son statut politique et linguistique de « région autonome ».
Je suis passé si souvent à Aoste que j'en ai perdu le décompte mais cette fois, et avant de rejoindre les montagnes environnantes pour quelques balades, j'avais envie de faire un tour ayant repéré depuis longtemps une promenade intra-muros à la découverte des trésors de la cité.
Notre véhicule abandonné sur l'immense place de la télécabine du Pila, nous rejoignons le centre historique après être passés sous les voies ferrées.
Notre parcours débute par quelques arrêts devant diverses sculptures dont la statue du Roi Chasseur, Victor-Emmanuel, à qui on doit la création du premier parc national, celui du Grand Paradis.
Passé l'Hôtel de Ville, la via Xavier de Maistre puis la via Guido Rey nous amènent en longeant le mur d'enceinte romain à la tour Baldi.
Construite pour une famille noble, elle abritât à partir de 1450 le Baillage, le Tribunal et les prisons, prisons qui perdurèrent jusqu'en 1981.
Un peu plus loin on atteint la superbe Collegiata Sant'Orso. Construction d'époque carolingienne, elle fut transformée à la fin du XV° siècle en une basilique, les stalles et les fresques ainsi que le cloitre ( XI / XII° siècles ) ont été restaurés.
Le clocher actuel, construit au XII° siècle, appartenait à l'origine à un système défensif composé d'une villa fortifiée et d'une deuxième grande tour, dont les restes ont été découverts au mur périphérique nord de l'église.
Les trois nefs marquées par des piliers robustes avec une section quadrangulaire, mettent en évidence une architecture gothique tardive.
Les restes archéologiques ne sont pas visibles parce qu'ils se situent immédiatement au-dessous du plancher de l'église.
Remodelé au XV° et au XVIII° siècle - il conserve 37 des 52 chapiteaux de marbre blanc - le cloître avec ses arcs pleins, ses colonnes et ses chapiteaux est un exemple de l'art roman provençal-catalan.
Pour les protéger, on les recouvert d'un mélange de cendres mais l'oxydation les a finalement rendus noirs.
Date 30/08/2017, départ 13 h 15 retour 16 h, distance 5,2 km, temps 1 h 20 ( plus le temps des visites ).
Carte : prospectus de l'O.T. ( piazza Chanoux, 3 ).
Carte avec le parcours - détails techniques - fichier GPS [ clic ]
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