Le hasard ? Si parfois il vaut mieux n'être pas au mauvais endroit au mauvais moment, Le hasard fait parfois bien les choses et il est des hasards heureux, ceux qui permettent des rencontres inattendues ou bien d'assister à des événements rares, voire incroyables.
Ainsi il m'a été donné d'être présent le 14 juillet 2008 à l'occasion de l'anniversaire de la princesse Victoria de Suède au château de Solliden sur l'île d'Öland où nous étions entrés pour visiter le parc. J'ai aimé le sourire de cette jolie princesse qui, à l'issue de la cérémonie, avait tenu à serrer la main de la centaine de personnes présentes...
Autre cérémonie toute aussi surprenante à Athènes à la cérémonie des vœux un Premier de l'An dans l'église orthodoxe de l'Annonciation en présence des autorités religieuses, de tous les corps constitués et des autorités militaires venus présenter leurs vœux au président Konstantinos Stephanopoulos en ce Premier Janvier 2000. Ah ! il fallait voir le général crétois en costume traditionnel, bandes molletières et bâton de berger de plus de 2 mètres !
Je pourrais ajouter le vol inaugural de Lisbonne à Praia, la capitale de l'archipel du Cap Vert avec son gouvernement, trois chaînes de télévision, fleurs et petits fours, mais c'est bien à l'abbaye d'Hautecombe que le hasard m'a fait vivre le plus incroyable événement...
Fondée en 1125 par le comte Amédée III de Savoie, l'abbaye d'Hautecombe a été construite au XII° siècle par les moines cisterciens et modifiée jusqu'au XIX° siècle, le style en est gothique troubadour.
Une quarantaine de princes et de princesses de la Maison de Savoie y sont ensevelis, dont les derniers descendants, le dernier roi d'Italie Umberto II de Savoie en 1983 et son épouse Marie-José en 2001.
L'abbatiale impressionne par sa décoration, ses trompe-l'œil, ses tableaux et ses statues des ducs et des comtes de Savoie mais on y découvre aussi une magnifique Pietà de Benoît Cacciatori ( 1830 ).
À côté de l'abbaye, la grange batelière, dernière répertoriée en France, accueille des expositions et des concerts.
Les moines bénédictins qui en étaient les hôtes sont partis en 1992, le monument étant devenu trop fréquenté, trop touristique pour eux qui recherchent le silence
Après leur départ, l'archevêque de Chambéry a proposé à la communauté du Chemin-Neuf de poursuivre la vocation de prière et d'accueil de l'abbaye et de veiller à son entretien et la restauration du monument, en lien avec les pouvoirs publics.
Dans mon prochain billet, je vais vous raconter l'incroyable hasard qui m'a fait assister ici à une cérémonie exceptionnelle
→ Je tiens à remercier les responsables de la communauté du Chemin Neuf qui m'ont exceptionnellement autorisé à prendre quelques photos à l'intérieur de l'église.
→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format, la première photo ( elle vient du Net ) et les photos des deux panneaux ne peuvent pas être agrandies.