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Photo du rédacteurChristian B.

La Combe d'Arclusaz, vous aviez dit « encore » !

Dernière mise à jour : 23 févr. 2023

La Combe d'Arclusaz, combien de fois l'ai-je parcourue ? Une vingtaine, une trentaine de fois peut-être et je ne m'en lasse jamais ... Oui, je l'avais écrit dans ce billet La Combe d'Arclusaz, stop ou encore ? que j'avais publié l'an dernier début mars et, dans les commentaires dans mon ancien blog chez Eklablog, vous aviez été nombreux à écrire « encore ». Ce jeudi 19 janvier, ce sera donc « encore ».

Avec mon complice, Édilio vieux frère de sac et de corde, nous avons rejoint le village d’École-en-Bauges, mais aujourd'hui pas question d'atteindre le parking dit des Aroles à 915 mètres d'altitude, la route enneigée devient impraticable peu après le village dès 815 mètres d'altitude, l'itinéraire s'en trouvera allongé de 45 minutes.

Il fait plutôt frais ( -9° ) mais contrairement aux jours derniers il n'y a pas de vent lorsque nous démarrons. Nous reprenons la piste forestière si souvent parcourue.

Elle monte régulièrement en pente douce ce qui permet de s'échauffer tranquillement bien qu'elle reste dans le froid de l'ombre du versant nord.

Les conditions sont peu propices à la photo, je le sais, pourtant je m'obstine : ouvrir le coupe-vent, puis la veste en duvet, sortir mon petit Sony, enlever un gant, smatcher rapidement - en automatique il va sans dire car pas question de prendre du temps pour faire des réglages en manuel - remettre tout en place, remettre le gant et rattraper mon complice qui a pris une bonne trentaine de mètres d'avance et plus loin recommencer. Et tout ça pour un si quelconque résultat !

Après deux heures à ce petit jeu, nous entrons dans la combe proprement dite alors que nous retrouvons au chalet des Chasseurs ( 1.277 m ) quelques randonneurs montés directement par la combe depuis le parking du Couvent dans la vallée de Bellevaux.

Toutefois, ils nous quittent après le chalet du Praz pour remonter la pente très raide qui les conduira sur la crête qui domine la Combe aux Chevaux ( 1.880 m ).

Si le vent était absent jusqu'à présent, il se met à souffler du sud en rafales alors que nous remontons la combe vers les chalets d’alpage du Praz ( 1.417 m ). C'est un joli spectacle de voir les crêtes fumer mais dans ces conditions, si la température a remonté quelque peu ( -7° ), la température ressentie ( windchill ) est quand même bien inférieure à -15°.

Heureusement, nous retrouvons le soleil peu après et nous gagnons les chalets d'alpage des Arbets ( 1.537 m ) où la pause se fait à l'abri de l'un d'entre eux.

Pour une fois, l'enneigement est loin d'être idéal : il n'y a pas de sous-couche et surtout le vent, qui a soufflé très fort ces derniers jours, a travaillé la neige la transportant plus loin. Ici elle a fait place à des plaques glacées, là elle est croûtée et s'effondre au passage du randonneur. Plus loin, ce sont des accumulations de neige transportée où le skieur s'enfonce ou bien des plaques à vent certes pas dangereuses car les pentes sont faibles.

Faire des virages à la descente dans ces conditions ? La prudence bien connue des deux vieux renards, même s'ils se sont vantés en d'autres temps d'actes téméraires, les incite à reconsidérer la suite de la balade.

Nous n'irons donc pas, pour une fois, au col d'Arclusaz et décidons de stopper ici.

Mais avant d'entreprendre la descente, nous ferons honneur à une petite fiole dont le contenu suscite l'admiration...

Distance 15,8 km, temps 3 h 45 arrêts inclus Difficulté : T2, D+ & D- 739 m,

Carte IGN 3432 OT Massif des Bauges

Carte avec le parcours - détails techniques - fichier GPS [ clic ]

→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format

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