Du Mas d'Azil, par des petites routes de montagne bien sympathiques, nous avons gagné Pamiers, la patrie de Gabriel Fauré, pour venir nous poser sur l'immense esplanade de Milliane alors que la pluie arrivait nous interdisant toutes visites.
Mais nous étions passés par là en novembre 2014 et ce sont les photos prises alors qui illustrent ce court billet.
Après avoir franchi l'un des bras de la rivière Ariège, par de petites rues aux vieilles maisons typiques de la proche région toulousaine, de nombreux bâtiments étant construits en petites briques rouges, on rejoint rapidement la cathédrale.
C'est un évêque du Couserans qui la consacra, il y a 300 ans. L’église Saint-Jean-Baptiste et Saint-Jean-l’Évangéliste, devenue église Notre-Dame au XV° siècle, fut la première église de la ville.
Elle fut bâtie au XII° siècle, au pied du château de Pamiers et non loin de l’abbaye Saint-Antonin qui a finalement donné son nom à la cathédrale…
De l'édifice du XII° siècle, seul subsiste un portail roman orné de chapiteaux historiés représentant des scènes bibliques ainsi qu'un bas-relief rapportant le premier martyre de saint Antonin.
Au XIV° siècle, on entreprit d'agrandir et de renforcer l'église du Mercadal et on éleva le clocher, inspiré de celui des Jacobins de Toulouse, qui ne reçut son dernier étage qu'en 1426.
L'édifice, à une seule nef, est simple et majestueux. À voir les boiseries intérieures, on imagine que les tapisseries, tableaux et orfèvreries lui apportaient un caractère prestigieux. J'ai remarqué un tableau de saint Roch pèlerin, j'ignorais que ce brave saint Roch était aussi vénéré que saint Jacques le Majeur ( celui de Saint Jacques de Compostelle ).
Faute de temps, nous n'étions pas allés au jardin médiéval qui mérite pourtant la visite. Nous n'étions pas montés non plus sur le plateau de Castela d'où la vue sur la chaîne des Pyrénées est belle parait-il. Une autre fois peut-être.
Sur Pamiers et la cathédrale Saint Antonin, pour en savoir plus.
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