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Photo du rédacteurChristian B.

Sous le ciel de Maurienne

Dernière mise à jour : 17 mars

La Haute Maurienne est fortement imprégnée de l’influence italienne : toponymie, fresques religieuses avec de superbes églises baroque comme celles de Lanslevillard  et Bessans, où chapelles et offertoires abondent, une Italie si proche par la grande voie de passage du col du Mont-Cenis, de tous temps l’un des passages les plus fréquentés des Alpes. Épiques et dangereuses, ces traversées devinrent plus banales quand Napoléon fit construire l’actuel tracé. Électricité de France y a construit dans les années soixante un immense barrage-poids frontalier engloutissant des constructions militaires et un hospice !



Le petit village de Bessans, où sont sculptés des « diables » au pied de sommets austères et avalancheux l’hiver, est le point de départ avec Susa en Italie du plus haut pèlerinage d’Europe en août vers Rocciamelone (3538 m), que vont fouler les courageux un peu mystiques ; on y trouve une statue monumentale de la Vierge (650 kg) et un petit refuge, mais la longueur de la vallée du Ribon peut rebuter.


Bonneval-sur-Arc ( un des Plus Beaux Villages de France ), est un village authentique qui a su préservé son habitat, entre le vert frais des alpages et le blanc lumineux des sommets toujours enneigés, la symphonie de l'alpe, que découvrent les visiteurs.


La Haute Maurienne est un coin où j’aime revenir pour une bambée de début de saison hivernale dans le secteur de l’Iseran ou en fin de printemps, vers le cirque des Évettes ou encore dans la vallée des Vincendières  ou alors, en été, pour des randonnées à travers les alpages. Il y a trois semaines, je suis allé parcourir la partie du GR5 en sentier-balcon entre les villages de Bonneval-sur-Arc et de Termignon. Quel bonheur !


Je termine cet billet, par quelques extraits d’un petit poème de Joseph Rambaud, poète du début du siècle dernier et mauriennais : 

                                                          Je vais t’ouvrir mon cœur au doux chant de mes rimes,

                                                          Ô ma chère Maurienne, ô mon petit Pays,

                                                          Si grand par la beauté, la splendeur de tes cimes,

                                                          Par le bleu de ton ciel qui toujours nous sourit

 



                                                          Si gai par tes ruisseaux qui courent sous la mousse,

                                                          Murmurant leur chanson éclose dans la brousse,

                                                          Parmi les boutons d’or et les coquelicots,

                                                          Pour chanter ces aspects, il faudrait d’autres mots !

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