top of page
Photo du rédacteurChristian B.

Faro, une petite ville de l'Algarve

Dernière mise à jour : 24 févr. 2023

En fin de matinée de ce dimanche 24 avril, nous avons laissé derrière nous la Rota Vicentina et quitté le Cabo São Vicente pour rejoindre Faro, la capitale de l'Algarve. C'était mon second passage dans le secteur, mais l'étape était prévue avant de rejoindre Lisbonne.​

Faro ? L'immense majorité des touristes venus ici pour quelques semaines de vacances ne font que passer par l'aéroport avant de se ruer vers les résidences de vacance et les plages disséminées sur toute la côte de l'Algarve !

Pourtant Faro propose un condensé de la région avec deux points forts :

· son centre historique préservé ( nommée capitale européenne de la Culture en 2005 ).

· le parc naturel du Rio Formosa qui rappelle étrangement la Camargue avec son île déserte aux eaux transparentes ou encore certains coins de la lagune de Venise.

Nous avons passé une partie de notre après-midi dans le vieux centre, entouré de remparts et facilement accessible à pied depuis notre hébergement réservé chez l'habitant.

Ce vieux centre recèle de beaux musées hélas fermés en ce dimanche après-midi, comme les églises.

Pourtant notre balade intra-muros nous a permis d'admirer quelques beaux vestiges d'architecture qui constituent l'héritage historique important de la ville. Les romains en avaient fait un centre administratif et portuaire. Plus tard, les wisigoths y ont construit une cathédrale dédiée à la Vierge, la ville s'appelant alors Santa Maria de Ossónoba.​

Mais, de l'église primitive construite sur une ancienne mosquée en 1251 après la Reconquête, il ne reste que l'imposante tour-portique de l'entrée.

Fortement endommagée et incendiée par les troupes anglaises en 1596 puis détruite par un tremblement de terre en 1755, la Catedral da Sé fut reconstruite au XVIII° siècle sur une place paisible bordée de beaux bâtiments et d'orangers odorants. Du sommet de sa tour médiévale, de belles vues s'offrent parait-il sur la ville et la côte, mais c'était fermé !

Nous avons continué notre balade, baguenaudant, le nez au vent à travers la cité, quasiment vide de ses habitants.

Nous nous sommes amusés à voir les simagrées des cigognes qui ont fait leurs nids sur les divers points hauts des monuments.

Plus loin, c'est le bonimenteur d'une quelconque secte religieuse qui s'évertuait à convaincre les rares spectateurs de quelque chose dont n'avons bien sûr rien compris...


→ Cliquer sur les photos pour les voir en grand format


bottom of page