J’ai passé deux journées à Chandolin avec ma complice de montagne, dans l’ombre et la froidure le matin lorsque Phœbus n’avait pas encore franchi la crête qui sépare le Turtmanntal, du val d’Anniviers et plus avant dans la journée, sous un chaud soleil d’automne alors qu’une mer de nuages recouvrait la vallée du Rhône.
En soirée, le village au soleil couchant nous a offert un très beau spectacle…
Dans le soleil couchant, l’automne amène un aspect quelque peu féerique au village.
Comment alors ne pas penser au poème de Verlaine chanté par Charles Trenet, Brassens ou encore Léo Ferré :
Les sanglots longs
Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure
Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Pour finir ce billet, quelques paroles de Jean Ferrat qui me semblent si bien convenir à ces deux belles soirées passées à Chandolin :
Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s’imaginer En voyant un vol d’hirondelles Que l’automne vient d’arriver ?
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