Après avoir marché huit jours et parcouru 270 kilomètres de Canterbury à Tergnier ( Aisne ), fin mars / début avril, j’avais dû interrompre mon trek sur la Via Francigena en raison d’une bronchite tenace dont je n’arrivais pas à me débarrasser mais avec l’intention de repartir en septembre et reprendre cette aventure interrompue.
Entre-temps, c’était un parcours de la via Tolosana, sur le GR 653, d’Arles jusque dans les Pyrénées Atlantiques, que j’avais mis à mon programme pour le mois de juin.
Des difficultés d’hébergements – en région Languedoc on est apparemment fâché avec les moyens modernes de communication, les mails adressés à plusieurs propriétaires ou gestionnaires de gîte ont été superbement ignorés de même que les messages laissés sur leurs répondeurs téléphoniques - m’ont contraint à changer mon fusil d’épaule pour ne pas me retrouver à dormir à la belle étoile le week-end de la Pentecôte ! Je n'ai plus vraiment l'âge de telles plaisanteries !
Alors repartir sur la Via Francigena ? Depuis Tergnier où j’avais stoppé mon trek ? Plusieurs raisons m’ont incité à choisir de repartir depuis Aoste : d’abord le manque de temps pour faire tout le parcours avant fin juin / début juillet, ensuite les difficultés d’hébergement dans la traversée de l’hexagone rencontrées par ceux qui m’ont précédé et comme je l’ai expérimenté moi-même ne m’incitent pas à retrouver les mêmes problèmes. Et puis, Aoste, ce n’est pas bien loin de chez moi …
C'est donc depuis Aoste, que j'ai pu rejoindre facilement depuis chez moi avec le train jusqu’à Chamonix puis un car qui m'a déposé devant la « stazione » d'Aoste où je suis ce soir.
Je reprends donc demain le « Chemin » alors que la météo annoncée pour la semaine semble plutôt favorable sauf peut-être en fin de journée où des orages locaux sont à prévoir. Vedremmo …
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