On parle beaucoup du Sahel depuis quelques années avec les otages enlevés sur le site d’AREVA à Arlit au nord du Niger ou ailleurs, avec la guerre au Mali ou en Centrafrique.
Des fanatiques illuminés veulent au nom de Dieu imposer leurs principes à d’autres qui ne partagent pas leur façon de penser ou de vivre, la femme touareg ne porte pas le voile et ils voudraient l’exiger. Ils voudraient imposer la charia aux Touaregs, peuple libre qui a une longue histoire et peu islamisé.
Oh ! Le fanatisme religieux n’est pas nouveau ! Rappelez-vous l’Inquisition ou encore cette phrase d’Arnaud Amaury, un légat pontifical en charge de réprimer l’hérésie cathare : Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens !
Fin décembre 2004, j’étais donc avec cinq amis au Niger pour fêter l’arrivée de la nouvelle année à l’occasion d’un trip autour du massif de l’Aïr.
Deux jours plus tard, le 31 décembre, après un passage dans les Montagnes Bleues, nous avons passé la soirée autour d’un feu de bois.
Nos chauffeurs touaregs avaient fait griller un cabris acheté quelques heures plus tôt et, pour ce réveillon dans le désert, le roi n’était pas mon cousin …
Retour ensuite à Agadès pour une visite de la ville avant le retour vers l'hexagone.
Avant le vol retour vers la France, me promenant le nez au vent au marché couvert d'Agadès, j'ai trouvé un CD du groupe Tinawiren , « Chatma » qui illustre le montage audiovisuel qui accompagne ce billet.
Aujourd’hui, je me demande comment vivent ces braves gens, le tourisme était un des piliers de leur économie.
Nostalgie de ces rencontres, nostalgie de ces bivouacs au clair de lune sous un ciel étoilé et d’une pureté remarquable, nostalgie des rencontres comme celle avec une famille dans le désert du côté d'I-n-Toulloult, ou encore à l'occasion d'une soirée chez le propriétaire de l’agence avec lequel travaillait mon ami Michel, l’organisateur de ce trip.
J’ai souhaité retourner au Sahel : il y a quelques années, j’ai même envisagé un trip dans les montagnes du Tibesti au nord du Tchad, mais il a fallu rester raisonnable, les risques n’y sont pas minces.
Le Désert nous reste interdit !
Je vous invite à regarder le montage audiovisuel ( 6,00 minutes ) ci-dessous.
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