Au lever du jour, le ciel est rouge de traînées qui laissent craindre une possible détérioration du temps.
L'ancre est relevée à 7 heures et une demi-heure plus tard, nous prenons un cap nord-est pour retraverser sous voiles le canal de San José.
La mer est calme et ce matin le vent a tourné si bien que nous pouvons rejoindre la Bahia Amortagada, immense baie de la plus haute des îles de la Mer de Cortés, pour y mouiller.
L'île a été inscrite par l'UNESCO sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Humanité depuis 1996.
Nous partons avec l'annexe pour une visite du lagon lequel, enserré dans la mangrove, est un vrai dédale de bras de mer se terminant en allant buter sur une véritable chaussée de galets.
Nous y découvrons des échassiers ainsi que des aigles qui survolent les lieux…
Revenus sur le rivage, nous allons nous perdre dans les cactus.
Quand il débarqua en Basse Californie, Hernán Cortés fut tellement impressionné par ces cactus - les plus grands du monde - qu'il nomma la presqu'île « Isla de Cardón », l'île des cardons. Difficile d'être à la fois conquistador et fin botaniste !
Un vrai paysage de début du monde… et toujours des couleurs sublimes.
En tout début d'après-midi, nous remettons en route, retraversons une nouvelle fois en diagonale le canal de San José pour rejoindre, quatre heures plus tard, Nopolo, un tout petit village de pêcheurs avec juste dix familles, à environ 15 kilomètres au nord de San Evaristo et atteignable uniquement par la mer, il n'y a pas de route.
Tout, vraiment tout, doit être amené par des barques de pêche, comme la nourriture, l'eau potable, le gasoil, etc. Les pêcheurs vont chercher la marchandise à San Evaristo. Malgré tout, dans le village, il y a une petite école primaire pour les enfants. L'électricité est produit par une génératrice, la TV est par satellite.
Nous mouillons devant la plage.
Date 22/02/2007 Distance 22 milles nautiques,
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