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Photo du rédacteurChristian B.

Aux Açores

Dernière mise à jour : 24 févr. 2023

Bem Vindo aos Azores !

Tel est le message de bienvenue que l'on peut lire au bureau de la marina de Ponta Delgada sur l'île de São Miguel que nous avons atteint hier dimanche en début d'après-midi, après un long bord de quinze jours avec une courte escale à La Corogne. Éole ne nous a pas gâtés avec onze jours de navigation au près, et encore, pour les trois derniers jours, ce fut tout juste du « bon plein ». Dans ces conditions, le bateau gîte, tape à la vague, est secoué dans tous les sens, peu confortable !

Les Açores, c'est un petit paradis perdu au milieu de l'Atlantique, un archipel volcanique de neuf îles dispersées sur 600 kilomètres, São Miguel étant la plus grande ( 65 kilomètres de long sur 17 kilomètres de large ).

En longeant sa côte sud hier, j'ai été étonné par le vert des prairies délimitées par des haies qu'à distance on pouvait croire être en pierres mais qui sont en fait des hortensias ; pour un peu, on se croirait en Irlande.

Dans les guides touristiques sur les Açores, on évoque en priorité la flore locale, on marche dans des chemins bordés d'hortensias d'un bleu étincelant, de massifs d'azalées et d'agapanthes souvent au pied de hauts platanes, dans un cadre bosselé dû aux volcans éteints.

Le bateau mis en ordre à notre arrivée, nous sommes partis en ville un peu après 17 h 30. C'était la Festa do Divino Espirito Santo, en quelque sorte, la fête nationale des Açores, une fête païenne à l'origine, récupérée par les autorités religieuses au XIV° siècle. Longue, très longue procession qui a duré plus de deux heures alors que nous n'en avons pas vu le début ! Plus tard, en soirée, groupes de danseurs en costume folklorique et musiciens ont participé à la fête. Superbe !

Je pense pouvoir aller la découverte de l'île dans les prochains jours mais pour le moment, on soigne Queequeg, notre bateau : problème avec l'enrouleur de génois, le tuyau d'arrivée du gazole au moteur, un peu encrassé après la pause hivernale, ou encore le propulseur d'étrave aux abonnés absents, gênant pour les manœuvres au port !

En milieu de semaine et si les travaux sur Queequeg se terminent rapidement, ce qui n'est pas certain, nous pourrions aller faire un tour sur l'île Santa Maria, petite île, la plus au sud de l'archipel et à 50 miles nautiques.

Nous devrions en revenir avant le week-end puisque mon vol retour vers l'hexagone est prévu pour dimanche matin. Je manquerai Catherine qui arrivera en fin de journée et poursuivra avec les autres équipiers un périple açorien.

¡Ateja! À bientôt.

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