Le lever du soleil, bien que magnifique, a quelque chose d'inquiétant.
Les poétiques splendeurs de ce lever de soleil nous échappent quelque peu, mais la forme des nuages, la couleur du ciel... Hum, ça pourrait devenir mauvais !
À huit heures nous mettons en route pour aller remouiller un peu plus loin, à la pointe nord-est de l'isla Coronado pour aller observer des otaries.
On les entend bien avant de les voir ! Elles se laissent approcher à quelques mètres et le spectacle est d'autant plus beau que la colonie d'otaries est surplombée par des rochers déchiquetés abritant une colonie de...frégates ( pas de photos, dommage ! ).
Nous allons rester là deux bonnes heures, d'abord à regarder les otaries qui se chauffent au soleil tout en brayant.
L'un de mes équipiers se met à l'eau bien qu'elle soit assez fraîche par ici pendant que d'autres se livrent aux joies de la pèche...
En fin de matinée, nous repartons en longeant la côte.
On ne pourra pas débarquer comme nous l'avions envisagé devant la Bahia San Bruno, un camp de pêcheurs, désert aujourd'hui, le vent ayant tourné créant un ressac sur le rivage et pour tout arranger la plage est envahie de souches et branchages séquelles d'une récente tempête.
On fera halte devant la Punta Manglés le temps d'un déjeuner tardif et passons ensuite devant la Punta Mercenaria.
En fin d'après-midi, alors que le vent forcit nous obligeant à prendre un ris dans la grand voile et à enrouler complètement le génois, nous entrons dans la Ensenada San Juanico mais le mouillage est remarquablement abrité.
Il n'y a personne, seulement trois bateaux mouillés un peu plus loin. Le vent souffle encore et nous craignons qu'il y ait encore pas mal de houle demain, on verra !
Date 28/02/2007 Distance 19 milles nautiques,
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